16 juillet 2012

Assez...

Voilà, j'en ai assez, la cour est pleine!!
Je ne croyais pas arriver à ce point-là. Après m'être dit tant de fois que je te laisserais, que je ne voyais plus la pertinence de continuer à avancer avec toi parce que cette relation n'allait que dans un sens, celle-ci est la bonne! Enfin je l'espère...
Je suis tannée, j'en ai "plein mon cass!" comme on dit. Une fois de plus, j'avais réussi (c'est presque rendu une occupation à temps partiel!) à pardonner ta maladresse, à me dire que je te donnais une dernière chance, que je NOUS laissais l'occasion de voir si ça ne pouvait pas s'améliorer, avec un espoir faiblissant à chaque fois.
Mais là, tu t'es monumentalement planté. En fait TU m'as plantée, là, les sanglots dans les yeux, te demandant une ultime preuve que tu tenais à moi, que tu étais désolé de devoir quitter pour la fin de semaine alors qu'on a eu que quelques contacts pendant les 2 dernières semaines. Ces semaines où on n'a fait l'amour que 2 fois. 2 fois, c'est trop peu pour moi! J'ai des besoins physiques, et psychologiques, et le sexe dans un couple ça permet de combler une grosse partie de ces besoins! Je crois que tu m'as trop pris à la légère quand je t'affirmais que le sexe est vraiment important pour moi. C'est pas juste une question de libido bordel!!
Bref, tu n'avais que 30 secondes à optimiser pour me laisser sur une bonne note, rendu là j'aurais accepté presque n'importe quoi: un gros câlin bien senti, un baiser passionné, une courte déclaration rassurante, même juste que tu prennes mon visage et que tu me regardes, que tu me transmettes cette flamme que je ne sens plus en moi par un simple regard...n'importe quoi, mais pas ce départ précipité et bête sur un "on s'en reparle quand je reviens"...
Tu es peut-être revenu, mais moi je n'en reviens toujours pas.
J'ai passé la fin de semaine à en parler avec ma best, avec un ami, avec ma mère. Ils m'ont écouté déblatérer sur notre histoire pendant les derniers mois. Ils ont toujours trouvé le moyen de t'excuser, de me faire voir un autre côté de la médaille, de m'encourager à trouver de nouvelles solutions à nos problèmes. Mais pas cette fois.
Cette fois, ils étaient littéralement bouche bée; personne n'a rien trouvé à rajouter. Silence. Un silence qui m'encourageait chaque fois à remettre sur la table toutes les raisons du monde que j'ai de te laisser. Je crois que j'espérais qu'ils trouvent à nouveau une excuse pour expliquer ce faux pas impardonnable. Mais non. À ce point-là, tout ce qu'il me restait c'est leur regard interrogateur, un genre de "tu penses vraiment que c'est la fin?". Et c'était pour moi comme une sorte de confirmation que j'avais raison.
Raison de te laisser? Voyons dont, depuis quand je suis autant cérébrale en relation amoureuse? Peut-être que je ne l'ai jamais complètement été avec toi, amoureuse...
Alors je suis là sur mon portable, à tenter de trouver les mots justes que je vais écrire dans la lettre que je te remettrai et que je te demanderai de lire devant moi, demain soir. J'ai peur de ta réaction.
J'ai peur que tu ne sois pas touché, qu'à la limite tu t'en foutes et que tu me donnes raison. Alors tu me décevrais profondément, parce que tu donnerais raison à ma théorie selon laquelle la majorité des hommes sont des lâches, parce qu'au lieu d'avoir à laisser leur blonde quand ils en ont assez de leur relation, ils agissent en trou de cul jusqu'à ce que ce soit elles qui se tannent et qui fassent le sale boulot. Tu avais refusé de me donner raison quand je t'en avais parlé, même si les amis avec qui on se trouvait m'avaient appuyé. En fait, seulement les filles. Les gars eux, s'étaient contentés de baisser le regard en fuyant une réponse...
J'ai peur aussi de la réaction contraire. Que tu te mettes à pleurer et que tu me dises que j'ai tort de faire ça, que tu me supplies de te laisser une autre chance. Alors je n'aurais pas le choix de te dire à quel point je t'en ai laissé, des chances, et que cette fois c'est trop tard, je suis au bout du rouleau.
Nos rapports m'apportent plus de douleur et de peine que le contraire. Tu es un gars sain, mais la route qu'à pris notre relation ne l'es pas. Ce n'est pas ce que je cherche. Je suis infiniment triste, parce que je t'ai présenté à ma famille et mes amis et ils t'aiment tous. Je me suis vraiment vue casée avec toi, faire une vie avec toi. Mais pas comme ça, je ne suis pas heureuse maintenant, et je sais que tu ne changeras pas. On m'a toujours dit qu'il fallait que j'accepte les gens comme ils sont. C'est ce que je fais en te laissant partir.

27 juin 2012

Souvenirs

On s'est fait une petite soirée le 21, pour célébrer notre 1ère année de fréquentation. Exactement un an avant, on était tombé dans les bras l'un de l'autre sur le trottoir en face de chez mon père, complètement soûls. Tu avais tourné mon visage vers toi, et on s'était embrassé. Ça avait été la première brique de posée sur le chantier qui constituerait notre relation, mais sans s'en douter une seconde à cet instant-là.
C'est comme ça qu'on s'est figuré la chose, un an plus tard. Qu'on aurait jamais pu dire que ce baiser volé aurait mené aux sentiments qu'on éprouve l'un pour l'autre aujourd'hui. Une fois qu'on avait ouvert la voie aux "qui l'aurait cru", on s'est ouvert aussi la mémoire pour se rappeler une foule de petits détails qui sont survenus depuis les deux ans qu'on se connaît.
La première fois où on s'est revu, en revenant de vacances à l'automne 2010.
Comment je t'avais donc trouvé CHAUD! après avoir expérimenté le sexe avec un homme à la peau noire.
Comment on avait commencé à tisser des liens lors des bières prises chaque mardis soirs.
Comment on avait hâte à ces mardis, sans s'avouer que c'était pour se voir l'un l'autre.
Comment tu avais réagi quand tu avais découvert que j'avais un cul - CE cul - .
Comment on s'était senti après ce fameux soir d'octobre où on avait voulu célébrer mon départ vers l'ouest en buvant comme des trous (tient donc...) et que, impulsivement, ne sachant trop quand je te reverrais par la suite, je t'avais sauvagement agrippé par la nuque pour t'embrasser comme une dingue. Comment on ne s'était pas quittés des yeux de la soirée, comment on avait eu de la misère à trouver un taxi pour rentrer en vitesse chez toi, comment tout ce qu'on a fait dans ton lit était intense et bon, tellement que la fréquentation que tu avais à ce moment-là t'avais soudainement semblé ennuyante.
Comment on avait gardé contact pendant que j'étais à l'autre bout du pays, au souvenir de cette soirée magique, parce que tu voulais pouvoir goûter encore aux voluptés que tu avais découvert avec moi.
Comment j'avais avoué à ma meilleure amie, juste avant de revenir au Québec, que j'aurais aimé savoir ce qui était possible entre nous. Même si mon coeur a été pris par un autre pendant quelques mois, comment tu me faisais tellement d'effet quand tu me parlais chaudement, à quelques centimètres de l'oreille.

Et finalement, comment on a maladroitement commencé à se fréquenter, à partir de cette nuit du 21 juin 2011. Tu m'as dit: "J'ai bien senti que tu avais juste envie de partir en courant". Au souvenir de ces émotions qui se bousculaient en moi à nos tout débuts, à me remémorer la bataille intérieure qui me faisait trop souvent pleurer, à regretter ma relation fraîchement terminée de façon si douloureuse et à bloquer le moindre sentiment qui aurait pu me compromettre envers toi, j'ai tourné la tête et j'ai regardé au loin. On a fait tellement de chemin depuis ce temps! J'ai rien trouvé à répondre, parce que tu avais raison. Alors tu m'as dit tout doucement: "Je suis content que tu ne l'aie pas fait". J'ai tourné mon regard vers toi, et on s'est sourit.

12 mai 2012

Incompréhensions

Plus de deux mois depuis mon dernier post. Deux mois sans chialage sur ce que je qualifie maintenant de journal intime. C'est pas tant intime, parce que n'importe qui y a accès. Mais ça n'intéresse pas tout le monde, je le conçois. Des fois, j'aimerais que tu puisses tomber sur cette page par hasard et que tu te reconnaisses, que tu réalises ce que je vis depuis le début de notre relation. Parce que même si je t'exprime très souvent ce que j'écris ici, je ne le fais jamais aussi bien que dans l'écriture. Je n'ai jamais l'impression, la conviction que quand je t'expose une insatisfaction tu la comprends aussi bien que je le souhaiterais. Surtout, que tu fasses en sorte qu'elle n'ait plus de raison d'être.
Deux mois que je n'ai pas écrit, et pourtant ce n'est pas parce que tout a été rose pendant tout ce temps-là. Pas de crise majeure, mais plein de petits accrocs du quotidien qui affectent mon estime de moi, ma confiance en toi, mon amour pour toi...
Bientôt 6 mois depuis qu'on est "officiellement" un couple, et pourtant je ne me sens pas 100% heureuse. Pour être honnête, et c'est très difficile pour moi d'avoir à m'avouer ça, mais je ne pense pas l'avoir été à aucun moment depuis le début. Je ne comprends pas...
Je ne comprends pas que malgré nos discussions, qui surviennent par mon initiative environ 95% du temps, malgré les questionnements, les échanges qu'on a souvent, je relise mes posts des derniers mois et je les trouve toujours aussi atrocement actuels.
Je ne comprends pas que je continue de me retenir, que c'est rendu naturel pour moi de réfréner mes élans d'affections parce que j'attends trop souvent que tu prennes une initiative qui ne vient jamais. Je suis tannée d'aller vers toi et de sentir que c'est trop dur pour toi de faire ton bout de chemin. Pourtant, quand tu le fais, je t'accueille avec le sourire et beaucoup de joie. Qu'est-ce qui te retiens alors?!?
Je ne comprends pas que j'aie senti plus de désir de la part d'un ex-collègue de travail avec qui je parlais de sexe sans tabous, avec qui je discutais de mes craintes et insatisfactions envers toi et qui me répétait constamment que lui non plus ne comprenais pas tes agissements, que s'il était à ta place il ferait tout ce que j'aimerais que tu fasses mais que tu ne fais pas (ou plus...que tu as déjà fait quand on en était au stade de fréquentation mais qui n'est plus arrivé depuis trop longtemps *soupir*).
Je ne comprends pas qu'autant tu m'as fait accepter, aimer et même rendue si fière de mon cul, autant je doute de ton attrait pour moi, parce que tu laisses passer les compliments au compte-gouttes. Tu ne me fais pas sentir belle et désirable, point. Je ne sais malheureusement pas comment formuler ça autrement, parce que je fais pleins d'efforts pour être jolie, sexy, bien habillée, bien coiffée, bien maquillée, avec des dessous qui matchent, avec de la lingerie affriolante, je te fait un défilé de maillot pour attiser ton désir en espérant que tu me l'enlève avec tes dents...rien n'y fait. On fait encore l'amour de façon très prévisible, une fois qu'on est couchés le soir, ou quelques fois le matin en se réveillant.
Je ne comprends pas que j'aie tant envie de sexe, tant envie de toi, tu me fais capoter c'est fou! Mais c'est pas réciproque. Tu viens d'un milieu où le sexe c'est tabou, c'est quelque chose qu'il faut faire caché. Je t'en parle et je sens ton malaise. Pourtant je fais tout pour t'accommoder, pour te laisser t'exprimer dans une mesure où tu es confortable. J'essaie de briser cette coquille, j'aimerais tant que tu puisses t'épanouir, qu'on puisse le faire ensemble dans une relation où la sexualité est quelque chose de plaisant, de beau, de réciproque, de varié...

Je ne comprends pas que malgré tout cela je ne sois pas capable de te laisser. J'y ai souvent pensé, je m'étais primé à le faire quelques fois, en me disant que c'en était assez. Que je mérite mieux, que j'ai vu tellement d'amies dans des situations amoureuses malheureuses en me disant que la vie est trop courte et que personne ne mérite de vivre ça. Je ne peux pas dire que ma situation soit vraiment malheureuse, mais elle n'est pas totalement heureuse non plus.
Alors je fais quoi? J'attends encore quelque chose qui ne viendra peut-être jamais? Les attentes...on dit que ce qui permet à l'homme de continuer c'est l'espoir. L'espoir que les choses vont changer, que le meilleur reste à venir. Mais la flamme de mon espoir vacille, chaque accroc est un souffle de plus qui risque d'éteindre le peu de passion qui reste en moi. Je t'en prie, réagis bordel!!
Ce qui me tue le plus, c'est que tu es probablement ce qui m'est arrivé de plus sain, amoureusement parlant, et que tu représentes la stabilité sur laquelle je souhaite bâtir une relation à long terme. Et pourtant, je ne suis toujours pas satisfaite...

9 mars 2012

Maladresses

FUCK OFF!!
C'est tout ce que j'ai en tête en ce moment en pensant à nous deux...
J'ai fait exprès ce matin de ne pas dire un mot sur ce qui s'est passé hier soir, juste pour voir si tu allais enfin te commettre et ne pas attendre qu'une fois de plus, ce soit moi qui fasse les premiers pas, s'excuse de la situation, et trouve moi-même les solutions. Chaque fois que j'exprime une insatisfaction, tu m'écoutes, tu soupires, puis tu me dis que j'ai tort de penser ainsi parce...parce que en dedans de toi ça se passe autrement? Mais pourquoi tu n'agis pas en conséquence!? Tu le sais, pis je te l'ai dit: t'es pas une personne démonstrative en amour. Je pensais pouvoir vivre avec ça, mais c'est vraiment plus dur que je croyais. Dur pour mon estime, pour mes insécurités que je n'ai jamais autant eu dans le tapis.
Je pense à ça, pis depuis le début t'es celui qui souhaite le plus qu'il se passe quelque chose entre nous. T'es celui qui a initié les premiers rapprochements, qui planchait le plus pour qu'on puisse se voir. Mais depuis quelques mois, tu fais que surfer sur ce que tu as semé. Tout le reste s'est passé parce que J'AI agit. On est devenu un couple suite à MON pétage de coche. Et si je ne te provoquais jamais, on serait un couple plate en maudit! Tout à l'air de super bien aller pour toi. C'est sûr, tu ne te commets jamais!!
Je t'ai exprimé à plusieurs reprises mon besoin d'affection, de démonstration. Je suis encore aujourd'hui insatisfaite! C'est pas normal. J'ai l'impression que tu fais pas plus d'efforts qu'il faut. Tu me colles quand toi t'en a envie, mais quand je te signifies assez directement que j'ai envie de faire l'amour (tsé la fille qui se pointe devant son chum en lingerie, le sourire coquin aux lèvres...ALLÔ?!) tu réagis à peine et tu prends le temps de finir les tâches ménagères que tu avais commencé...permettez-moi un WTF ici?! T'es bin le premier à faire ça, tous mes autres partenaires se seraient arrêtés dret là pour moins que ça...comment tu peux te demander 2 secondes pourquoi je suis frustrée et que je finis par remettre mon vieux pyjama pour aller me coucher parce que j'suis tannée de t'attendre dans ton lit?! L'instantanéité c'est tellement magique et fun, là je me rends compte que t'es prévisible et poche : (
Je t'ai demandé l'autre jour si c'était important pour toi le sexe dans une relation de couple. Tu m'as répondu: mouais. OK...mais encore?! C'est tellement important pour moi! Pas le sexe en tant que tel, mais la fusion de deux corps qui s'aiment, la chimie qui opère, le fait de partager un moment aussi intime et merveilleux avec la personne que j'aime. J'ai donc énormément de misère à m'imaginer avec un gars qui ne fait pas plus d'efforts de ce côté là pour me satisfaire! Oh, s'cusez, qui en fait pour 3 minutes à peine, après que je lui ai signifié sans gants blancs que j'aime ça et qui n'y met pas vraiment le coeur...me semble que quand je te suce j'y vais pas à moitié moi?!
J'ai l'air d'une frustrée sexuelle...c'est pas vraiment le cas, c'est plus souvent qu'autrement fantastique quand on fait l'amour ensemble. J'avais peut-être trop d'attentes (encore les maudites attentes!) parce que l'immense dose de sensualité que tu dégages, eh bin je ne la retrouve pas tant au lit...
Et pour une fois j'ai l'occasion de te montrer comment m'exciter vraiment, parce que c'est pas un sujet siiiii évident à aborder avec l'autre, même après tout ce temps. Parce que pour une fois je suis pas turned on par le simple fait de savoir que tu es en érection. Je te le signifie, tu insistes maladroitement. J'essaie même de t'aider, et au bout du compte tu abandonnes en disant que c'est "impossible de savoir ce que les filles veulent". Tabar.... as-tu vraiment essayé?! On a plus 18 ans là, j'ai besoin de plus, de mieux!! Encore une fois mon expérience cause une distance entre nous. Parce que j'ai vu passer dans mon lit avant toi des gens qui en avaient bien moins rien à foutre de mon plaisir mais qui réussissaient quand même à m'emmener au 7ème ciel, parce qu'ils savent qu'un plaisir partagé est bien meilleur que si tu te préoccupes de l'orgasme de l'autre seulement pour que tu puisses avoir enfin le tien...

21 février 2012

Relax!

Je relis mon post du 8 janvier et l'homme que j'y décris semble loin. Tu dis des choses mais tu agis en contraire. Tu me dis que tu aimerais passer chaque moments avec moi, mais quand on était ensemble tantôt tu as sorti ton iPod pour jouer dessus. Même que quand je t'ai texté "miss u...j'ai vmt envie de te voir tout d'un coup", tu n'as juste rien répondu à cette déclaration spontanée.
Tu dis que la St-Valentin c'est important pour toi de fêter ça en couple, mais tu ne me proposes rien jusqu'à 2 jours avant. Même, on finit par se voir par MON initiative et c'est MOI qui t'apportes une boîte de chocolats. Toi tu n'as rien pour moi, et tu n'as pas cherché à te racheter plus tard (même les fleurs du 15 février qui sont 50%, à ce stade là je les aurais appréciées!!).
Je me rends compte que je me retiens beaucoup envers toi. Je réalise, en comparant avec mes relations passées (encore! on revient toujours à ce qu'on connaît...), que j'ai presque toujours donné en fonction de ce que je recevais. J'ai toujours été avec des personnes qui m'admiraient (vraiment dit sans prétention, je le crois sincèrement, ces personnes m'aimaient pour ce que je suis) et que j'admirais en retour. Avec des personnes qui embarquaient dans mes moments de folie et qui leur permettait de voir le bon côté de la vie! J'ai pas cette connexion là avec toi on dirait. On a nos moments, c'est sûr. Mais il manque la petite étincelle. La complicité, l'abandon à l'autre et la confiance. On se méfie encore l'un de l'autre.
Pourtant j'essaie encore d'en faire plus, d'être plus colleuse, plus attirante, plus coquine, pour t'attirer vers moi, attiser ton envie de me toucher. Mais tu ne flanches pas. Parfait contrôle. Ou ça ne te fait juste aucun effet? Ça me frustre tellement!!!
Et quand je ne reçois rien en retour je me rétracte. Qui pourrait m'en vouloir? Je ne le fais pas par caprice, on donne toujours parce que ça nous fait plaisir mais je crois que s'il y a bien une chose qui doit être donnée et partagée à part égale entre deux personne c'est l'envie d'être avec l'autre et la capacité à le démontrer.
Montres-moi que je suis spéciale pour toi. Montres à tous ceux qui croisent notre chemin que tu es fier d'être avec moi. Accueilles moi avec un baiser passionné chaque fois qu'on se voit, parce que je t'ai manqué et que tu y penses depuis la dernière fois qu'on s'est laissé. Parce que même quand je te déteste pour ces lacunes que tu traînes, j'ai envie de voir ton sourire et tes yeux s'illuminer comme l'enfant que tu es et me faire prendre dans tes grands bras forts, en sentant ton souffle dans mon cou.

20 février 2012

Maudit alcool!!

Je m'excuse.
J'ai encore perdu la carte. Ça m'arrive de plus en plus on dirait. Boire, fumer et faire la fête, c'est pas récent dans ma vie. Mais tout mélanger et me faire rappeler ce que j'ai manqué le lendemain matin, t'es presque rendu habitué à me voir dans cet état. Et cette fois j'ai vraiment perçu que tu en avais assez d'avoir "l'impression d'être ton père, je dois littéralement te ramener à la maison" (même si mon père a jamais eu à faire ça pour vrai).
Tu m'avais déjà vu dans mon pire état, totalement soûle, trébuchante, incapable d'articuler comme du monde. Tu as pris soin de moi lors d'un de mes pires hangover à vie, même contre ma volonté. Tu ne m'as jamais lâché, tu es toujours resté avec moi. T'es pas un gars démonstratif pentoute, mais je considère ça comme une sorte de preuve d'amour.
Boire et fumer, je peux faire ça souvent et très bien m'en tirer. J'entre dans une bulle où peu importe ce que je fais va me procurer du plaisir. Que ce soit de me démener sur un plancher de danse, de jaser dans un salon avec des amis ou de faire l'amour comme s'il n'y avait pas de lendemain. J'aime vivre les trips toujours plus intensément que le dernier, je veux repousser mes limites. Mais c'est toi que je vais finir par repousser si je continue à me péter la face de cette façon. Si je perds ma soirée, y'a qu'à moi que je peux en vouloir. Mais gâcher celle des autres, des gens qui ont l'esprit à la fête comme moi mais qui ne virent pas à l'envers, ça me fait non seulement chier mais en plus j'ai honte de moi. Je suis sensée connaître mes limites, bordel!! J'ai trop souvent vu des filles complètement ivres faire des folles d'elles, je n'ai pas envie de ressembler à ça...
La semaine passée je m'étais lancé un défi, celui de ne pas boire une goutte d'alcool. Parce que j'ai réalisé que je ne bois pas nécessairement toujours en grande quantité, mais que les occasions de prendre un verre sont très courantes dans ma vie: notre bière à 4 du jeudi soir, les spectacles d'humour en cabaret, les sorties en boîte, une game de pool, un souper chez Maman (qui sort une bouteille chaque fois que je passe), ou juste aller prendre un verre pour jaser avec un ami. L'alcool fait partie de ma vie sociale. Si on pouvait la personnifier, ça serait ma meilleure amie et je la traînerais toujours, partout avec moi. Ça goûte bon, ça a un effet relaxant instantané sur moi et prise en plus grande quantité m'allume pour une soirée. Mais c'est cher, c'est très calorique et quand tu te réveilles avec la gueule de bois, t'as envie d'enlever l'alcool de ta liste d'amis pour toujours. Ou jusqu'à la prochaine occasion...
Bref, une semaine sans alcool. Ça s'est très bien passé. Une chance que j'avais un ingrédient alternatif (pas engraissant :) sauf en cas de trip de bouffe intense...ce qui m'arrive 1 fois sur 2. Meilleure moyenne que pour la bière still). Mais aussitôt que mon 168 heures a sonné, j'étais déjà assise dans ton salon, un verre de rhum-jus de fruits dans les mains. *sigh*

6 février 2012

Comme dans les films

Ça y'est, tu l'as dit!!
I love you.
Que ce soit en français ou en anglais, pour moi ça change rien, l'émotion est la même.
Sur le coup j'y croyais pas, c'est venu si soudainement, surtout que 5 minutes avant tu me disais de ne pas m'inquiéter, qu'au moment où tu serais prêt je te l'entendrais dire.
Et puis c'est sorti, comme ça tout simplement. J'ai dû tourner la tête pour te regarder dans les yeux, écarquillés évidemment, tu parles si je m'attendais à ça! Je n'y ai pas cru sur le coup. Mais depuis le début tu ne m'as fait aucune fausse promesse, tu n'as pas tenté de me séduire avec des belles paroles. Tu t'es offert à moi tel que tu es. Alors quand tu l'as répété, en me regardant dans les yeux, en le soufflant comme si du même coup tu te libérais d'une tonne de sur les épaules, j'ai dû réfréner le sourire niaiseux de jeune ado qui se dessinait sur mon visage. Pour mieux y arriver je me suis approché de toi et je t'ai embrassé comme dans les films, avec les mains sur les côtés de ta mâchoire, la tête penchée, en dévorant tes lèvres que j'adore tant.
*Feux d'artifices dans ma tête*
J'ai à mon tour été honnête avec toi, parce que je ne l'ai pas toujours été depuis le début, je l'avoue, mais je veux que ça dure entre nous. Je te lâcherai pas. À preuve, j'ai gardé ton visage entre mes mains, pour mieux accoter mon front au tien, pour que mes lèvres restent près des tiennes quand j'ai finalement répondu:
"J'ai besoin de temps pour assimiler ça...mais sois sûr que tu vas m'entendre le dire dès que je serai prête!"

30 janvier 2012

Retiens-moi

Je te fais te poser des questions? Tant mieux, parce que réfléchir permet d'avancer. Je n'aime pas le surplace. La routine. Surtout en couple.
Si je n'aime pas le surplace, c'est peut-être parce que l'état dans lequel je me trouve ne me plaît pas? C'est pourquoi j'ai lâché cette bombe entre nous. Je ne veux pas te mettre au pied du mur, mais tu m'as reproché plusieurs fois de ne pas m'être ouverte à toi quand quelque chose ne faisait pas mon affaire, et d'exploser quand la goutte faisait déborder le vase. J'ai donc fait mon bout de chemin, sans être trop directe, enfin je crois. J'ai choisi mon moment, parce que je préférais te laisser pour que tu puisses réfléchir à la question au lieu de rester plantée devant toi et que, sentant l'eau chaude monter, tu ne me sortes une réponse que pour me faire plaisir. Tu n'es pas ce genre de gars de toute façon.
Tu m'as avoué te retenir encore avec moi...qui pourrait te blâmer? Je le fais aussi. Et quand je me laisse trop aller, je culpabilise parce que toi tu as été capable de retenue. Je voudrais être aussi forte que toi. Rester solide, même quand tu me prends la main, quand tu m'embrasses ou que tu me fais rire. C'est si compliqué de se concentrer ainsi, de réfréner mes pulsions, mes élans d'affection. J'ai toujours été facilement capable de m'abandonner à l'autre, pourquoi alors ça bloque entre nous deux, et où?
Pourquoi j'ai envie de te dire "je t'aime" par moments, et par d'autres j'aurais envie qu'il n'y ai rien d'autre que mon cul entre nous, mon cul que tu aimes tant, mon cul entre nous en cuillères où j'essaie de ne pas penser à ton torse puissant contre mon dos, tes épaules autour de mes bras, ta bouche dans mon cou et ton début d'érection...Ça je peux très bien dealer avec, même que tu adores ça, la communication sexuelle va plutôt bien entre nous et tu sembles surpris à chaque fois à quel point c'est bon. Je passerais bien tous mes avant-midis à goûter ta peau de mélasse et de soleil, à glisser mes doigts sur ton dos cambré par les frissons, à mordre tes lèvres si pleines, à savourer ta bouche sur mes seins, ma langue au creux de ton oreille, tes mains dans mes cheveux, mes jambes autour de ta taille, toi en moi, toi sur moi, tes soupirs se mariant à mes gémissements, en écho sur les murs de la chambre...J'aimerais être capable de fermer les yeux et de m'en foutre, de jouir simplement pour relâcher la tension, et ne pas être triste quand tu te lèves pour t'essuyer, laissant un vide froid à côté de moi, au lieu de venir me rejoindre malgré mes airs de chatte repue et invitante.
J'ai peur de craquer bientôt.

27 janvier 2012

Alors?!

2 mois et des poussières depuis qu'on est "officiellement" en couple. Je met des " " parce qu'on est en couple sur Facebook (ouin...) mais pas l'un avec l'autre, on s'appelle "babe" mais on n'est pas encore capable de se dire "je t'aime", on s'embrasse quand on se rencontre mais après c'est seulement quand on est juste nous deux, tu me sors mais tu ne me présente pas à tes amis...
J'ai encore l'impression qu'on est des très bons amis "avec bénéfices", mais pas un couple. Il me manque quelque chose. Ça avait bien commencé l'année pourtant, tu t'étais ouvert à moi comme jamais, puis c'est resté drastiquement stable depuis. Tu as presque plus de démonstrations d'affection envers mon cul qu'envers moi.
Tu m'as dit il n'y a pas si longtemps que l'été dernier tu avais tant de choses à me dire mais que tu t'étais retenu pour ne pas m'effrayer ou me faire paniquer sous le poids de tes déclarations. Je ne te sens pas comme un homme qui a des effusions de sentiments difficilement réprimables envers moi. Mais si tu ressens encore ce que tu t'es refusé à me révéler il y a quelques mois, ça serait pas mal le temps de le sortir, là.
Je ne sais plus quoi faire. J'ai jeté beaucoup de bois dans le feu de notre passion, maintenant j'ai peur de me brûler à t'attendre alors que tu sembles soupeser chacune des bûches que tu comptes y mettre...je veux bien attendre, je peux bien t'attendre, mais si au final je sens que tu recules le moindrement je ne me laisserai pas niaiser longtemps. J'ai donné, ne me déçois pas...

23 janvier 2012

If you could...

Wow, je suis beaucoup, depuis récemment, les actualités du groupe Reallol sur Facebook, comme beaucoup de mes amis. Une image a retenu plusieurs commentaires assez hilarants, je vous en fait un « best of » personnel, mais pas dans l’ordre! 

À cette image :

Il fallait répondre.

Au début je ne comprenais pas ce que ça voulait dire, quel impact réel cela pourrait avoir pour une existence. Puis j’ai assimilé le terrible fantastique de la chose : agir comme si plus rien n’avait d’importance pour le reste de la vie, puisque tout serait effacé le lendemain, le destin (?) reprenant son cour. Cela demande un abandon total! Une liberté ABSOLUMENT sans limites! Est-ce qu’un être humain peut s’accoutumer de cette idée en moins de 24 heures? Peut-il vraiment faire face à ses plus grands rêves, ses plus grandes fantaisies et les réaliser enfin? Se souvient-il de ce qu’il a vécu quand il réintègre sa vie réelle et agit-il selon ce qu’il y a appris et vécu? Plusieurs ont eu des réponses si imaginatives, drôles et/ou sensibles, que je vous présente mes préférées.

Mention « Comportement »:
Cindy Loo Act like a vampire

Mention «Her, his? Is your mind up? Whatever, that’s cute! »: 
Yan-David Daoust Tell her how much I love her just to know what would be his answer :S
Jasmin Beauclair Yan :''Tell her how much I love her just to know what would be his answer :S'' Not a bad idea x)

Mention « Freaky little fella »                                                                                                
Adam Commandeur rape every hot girl in my school
lFred Bizier adam commandeur you're a freaky little fella did you know that? try asking them out and act charming, you got more chances to get the best of them than by RAPING them lol. works for me tough...

Mention « That’s a lot of “challenge accepted” »
Paarsa Garmroudi rob a bank stiff some dudes lambo bungee jump off a heli do acid go pimp slap bush for 5min then run naked in the white house

Mention « You got me there ;) »
David Grondin Chauvette have an endless sex time

Mention « Will you have enough time? »
Jean-Gabriel Paquette Hernandez Probably do all i ever wanted .. As peeing front of drink distributer at Mcdonalds , rob a bank with a water gun , run into China with a cat sayin' : for eat ! , say hi to a russian and get arrested , payin' attention to not let fall my soap , and finally get the last comment on realLOL pictures and get a record for it .

Mention « TROLLOLOL of the day! “Just jokin’! ” »
Nicolas Marquis-Driard i will tackle a random person in the airport while saying : FBI , dont move!

Mention « Dramatic end »
François Paré-Lavoie I'dd do everything I wanted to do in my life and finally die just to see what it does to die. 
François Paré-Lavoie oh and start a zombie apocalypse.....